Face à la surenchère que connaît le prix du ciment depuis quelques jours, des responsables de la direction départementale de l’industrie et du commerce de l’Ouémé-Plateau ont mené plusieurs opération sur le terrain. Des magasins de vente de ciment ont été fermés lors du contrôle des prix dans ces deux départements.
Des équipes de la direction départementale de l’industrie et du commerce de l’Ouémé-Plateau sur le terrain. Ceci, pour un contrôle des prix de vente du ciment.
Apollinaire Togbadji et la délégation qu’il conduit ont procédé à la fermeture de nombreux magasins.
« Depuis la hausse du prix du ciment, mon équipe et moi n’ont jamais manqué d’aller sur le terrain pour le contrôle du prix », a confié le directeur départemental de l’industrie et du commerce. Plusieurs magasins ont été fermés pour non respect du prix, a-t-il confié dans un entretien à la presse.
Les magasins en cause selon Apollinaire Togbadji, n’ont ouvert leurs portes qu’après le paiement des amendes au trésor, et l’engagement « de ne plus tomber dans les mêmes erreurs ». De lourdes sanctions sont annoncées pour les récidivistes, a-t-il averti.
Le directeur départemental fait savoir qu’il n’a pas accordé une grande attention aux magasins où le ciment est vendu au plus à 75.000 francs CFA car, même si le ciment à l’usine n’a pas augmenté de prix de façon officielle depuis 2008, le gasoil qui contribue au transport de ce matériau de construction, connaît une augmentation sensible.
F. A. A.