Le Roi du Maroc vient de prendre des mesures d’urgence pour soutenir les agriculteurs et les éleveurs confrontés aux effets néfastes de la baisse de la pluviométrie. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné des instructions pour que le Fonds Hassan II pour le développement économique et social contribue financièrement à ce programme.
« SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, a reçu, mercredi, à la résidence royale à Bouznika, le chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch et le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, M. Mohamed Sadiki, précise un communiqué du Cabinet royal.
L’audience est consacrée à la sollicitude royale par rapport au monde rural, qui est confronté à un grand déficit pluviométrique sans précédent.
Cette situation qui a des effets néfastes sur le bon déroulement de la campagne agricole, particulièrement les cultures d’automne et la disponibilité des pâturages.
Sa Majesté a souligné »la nécessité pour le gouvernement de prendre toutes les mesures d’urgence nécessaires pour faire face à l’impact du déficit des pluies sur le secteur de l’agricole ».
A cet effet, un »programme exceptionnel » a été élaboré par le gouvernement visant »à atténuer les effets du retard des précipitations, à alléger l’impact sur l’activité agricole et à fournir l’aide aux agriculteurs et aux éleveurs concernés. »
Le Roi du Maroc a donné Ses Hautes instructions pour que le Fonds Hassan II pour le développement économique et social contribue par un montant de 3 milliards de dirhams à ce programme, qui nécessitera une enveloppe financière globale estimée à 10 milliards de dirhams.
Ce programme comprend trois principaux axes. Le premier porte sur la protection du capital animal et végétal et la gestion de la rareté des eaux. Le deuxième vise l’assurance agricole. Quant au troisième, il prend en compte l’allégement des charges financières des agriculteurs et des professionnels, le financement des opérations d’approvisionnement du marché national en blé et en fourrages, sans oublier le financement des investissements innovants dans le domaine de l’irrigation.
Les mesures exceptionnelles que vient d’ordonner le Souverain permettront aux acteurs du monde rural de tenir le coup face aux effets pervers des changements climatiques auxquels de nombreux pays sont confrontés.