Des populations de pêcheurs et riverains ont installé des embarcations, cabanes sur les périmètres reconstitués à la faveur des récents travaux de protection côtière. Par un communiqué en date du 7 février 2022, le ministre du cadre de vie et du développement durable demande aux occupants de libérer les sites au plus vendredi 11 février 2022.
Le ministre José Tonato a constaté une recolonisation sauvage de la bande côtière du Bénin par des populations de pêcheurs et riverains, qui ont installé diverses embarcations, cabanes de fortunes et autres équipements sur les périmètres chèrement reconstitués à la faveur des récents travaux de protection côtière. Il rappelle que, selon les dispositions de la loi n°2018-10 du 02 juillet 2018, portant protection, aménagement et mise en valeur de la zone littorale, la bande côtière est partie intégrante du domaine public maritime, qui est réputé non aedificandi et donc inconstructible.
« En outre, ces périmètres sont dédiés aux aménagements balnéaires prévus par le programme de développement touristique de notre façade maritime », précise le ministre. Cette occupation illégale poursuit-il, constitue une entrave au déroulement normal des différents projets qui sont en cours pour améliorer notre cadre de vie et promouvoir une économie résiliente et durable dans notre pays.
Il est demandé instamment aux occupants de la bande côtière située à l’Est de Cotonou en partant du chenal, de prendre toutes les dispositions qui sont de leur ressort pour libérer les sites concernés au plus tard le vendredi 11 février 2022.
« En tout état de cause, les dispositions sont prises pour faire libérer lesdits sites et les remettre aux entreprises qui sont en charge des différents projets inscrits au Programme d’Action du Gouvernement dans cette zone », précise le ministre du cadre de vie et du développement durable.
A.A.A