Le gouvernement a rencontré ce mardi 1er février 2022 au palais des congrès de Cotonou, les principaux acteurs du secteur privé au Bénin. La rencontre s’inscrit dans le cadre du lancement de l’appropriation du PAG 2021-2026.
Dans sa présentation, le président du Comité technique d’élaboration du PAG, Moïse Achille HOUSSOU a souligné que le secteur privé est reconnu comme le principal acteur de développement économique depuis 2016. « Dans le cadre du PAG 2021-2026, il est prévu que 80% des investissements requis soit porté par le secteur privé, et que 52% des financements concernent des PPP », a-t-il précisé.
Pour le PAG 2021-2026, l’État selon le président du Comité technique d’élaboration se positionne dans un rôle de facilitateur pour impulser la dynamique économique et aider le secteur privé à exploiter les opportunités d’investissements. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement intensifiera les mesures d’accompagnement du secteur privé et des artisans, tant en ce qui concerne le climat des affaires, que l’appui au financement et le développement des partenariats, a expliqué Moïse Achille HOUSSOU.
Comme mesures d’accompagnement du secteur privé et des artisans informe-t-il, l’État va poursuivre l’extension de l’exonération des droits et taxes d’entrée sur les équipements professionnels à toute entreprise au Bénin ; l’Opérationnalisation des Cours d’appel de commerce et des autres Tribunaux de commerce ; la dématérialisation de la procédure de délivrance des titres fonciers ; la dématérialisation des services publics avec environ 158 nouvelles prestations ou services concernés ; mesures d’incitation à la délocalisation au Bénin et à la production locale d’intrants importés ; la Réorganisation de l’administration publique et amélioration des conditions de travail des fonctionnaires ; la professionnalisation du métier de transporteur ; et la création du bureau d’embauche unique ( Portuaire).
Parmi les mesures nouvelles de soutien et réformes prévues par l’Etat, il est prévu la digitalisation de la passation des marchés publics ; la mise en place d’une zone de libre-échange avec le Nigeria et les autres pays de la Sous-région ; etc.
La séance avec les acteurs du secteur privé fait suite à celles avec les cadres des ministères et directeurs généraux, l’ensemble des députés, maires et membres des institutions de la République.
F. A. A.