Les énergies renouvelables constituent la seule alternative possible pour faire face aux nouveaux défis climatiques, induits par l’utilisation abusive des énergies fossiles.Eu égard aux nombreuses initiatives qui s’observent , il est aisé d’affirmer sans se tromper une prémisse d’un boom de l’énergie verte . En l’occurrence l’énergie CO2 dont les cours mondiaux ne cessent de croître.
Selon le journal les Échos du 03 décembre 2021 « le prix de la tonne de CO2 sur le marché européen a passé la barre symbolique des 80 euros ce vendredi. En hausse de 140 % depuis le début de l’année, il est tiré par les prix du gaz. Le carbone n’en finit plus de battre des records . Le prix de la tonne de CO2 sur le marché européen des « droits à polluer » a franchi la barre des 80 euros ce vendredi, inscrivant son douzième record historique en quinze séances. Depuis le début de l’année, le prix que les industriels de certains secteurs doivent payer pour compenser leurs émissions de CO2 a ainsi gagné pas loin de 50 euros, soit une hausse de 140 %. ».
Une envolée des cours mondiaux qui conforte le projet innovant de captage et de stockage du CO2 initié en République du Bénin par la Fondation Earth Love United présidée par Jean Missinhoun.
Développé sur un site de 652 760 ha , le projet vise à capter le CO2 dans l’atmosphère et le stocker dans le sous-sol à partir des mangroves qui ont une capacité de réserve de carbone parmi les plus élevées au monde.
A travers cette initiative, la Fondation présidée par Jean Missinhoun compte arrêter la dégradation des forêts de mangrove, de travailler avec les habitants pour planter des mangroves et protéger la zone cible afin d’approfondir des recherches sur les technologies de captage du carbone basées sur la nature (mangroves, herbiers, algues, chanvre) dont la phase expérimentale a été très concluante. Le coût total du projet est estimé à $ 200.000.000 répartis en trois étapes pour un objectif d’environ 1.000.000 de tonnes de CO2 à stocker en trois étapes.
Ci-après l’article des Échos du jour sur l’envolée des cours mondiaux du Carbone
Sur fond d’envolée des prix de l’énergie, le prix de la tonne de CO2 sur le marché européen a passé la barre symbolique des 80 euros ce vendredi. En hausse de 140 % depuis le début de l’année, il est tiré par les prix du gaz.
Par Marion Heilmann https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/le-carbone-bat-un-nouveau-record-historique-a-80-euros-1369458
Le carbone n’en finit plus de battre des records . Le prix de la tonne de CO2 sur le marché européen des « droits à polluer » a franchi la barre des 80 euros ce vendredi, inscrivant son douzième record historique en quinze séances. Depuis le début de l’année, le prix que les industriels de certains secteurs doivent payer pour compenser leurs émissions de CO2 a ainsi gagné pas loin de 50 euros, soit une hausse de 140 %.
En début d’année, le prix des « droits à polluer » a été poussé par l’anticipation de la réforme du marché européen. Dévoilée le 14 juillet dernier , celle-ci vise à adapter le marché aux objectifs climatiques plus ambitieux fixés pour 2030 en abaissant plus rapidement le plafond des droits d’émissions de CO2 disponibles.
La hausse combinée des prix de l’énergie et des prix du CO2 a pris les gouvernements européens de court, certains pays appelant à limiter la spéculation sur ce marché afin de limiter la hausse des prix et la volatilité.
Mis en lumière par la COP26
Sollicité par la Commission européenne sur la question, le régulateur du marché, l’Esma, a estimé le mois dernier que la spéculation n’était pas significative sur le carbone, écartant un risque immédiat d’intervention de Bruxelles. Le prix avait alors bondi à près de 70 euros, déjà encouragé par les engagements climatiques pris à la COP26. L’accord sur les autres mécanismes dits de « crédits carbone » trouvé à Glasgow a, notamment, attiré l’oeil des investisseurs sur la thématique carbone en général. Le prix de la tonne de CO2 a pris pas moins de 25 % depuis la fin de la COP26 mi-novembre. D’autres facteurs techniques liés à l’expiration d’options ont également influé à la hausse ces derniers jours.
Le cours du carbone a franchi la barre des 80 euros
Cette envolée rapide relance les craintes d’une intervention de Bruxelles pour limiter le poids du carbone dans les coûts des entreprises, déjà confrontées à l’envolée des prix des matériaux et des matières premières. « Nous sommes déjà à 20 euros de plus que ce qu’anticipait la Commission pour 2030 », explique le cabinet ICIS. Si la Commission s’y est toujours refusée , « une intervention n’est pas à exclure, surtout si la hausse se poursuit », abonde Marcus Ferdinand, spécialiste du carbone au cabinet THEMA.
Il estime cependant que ces niveaux de prix « sont trop élevés pour être durables ». Une correction n’est donc selon lui pas à exclure, surtout si le variant Omicron vient perturber la reprise économique. En attendant, le prix du carbone devrait revenir sur le tapis lors du sommet européen des 16 et 17 décembre prochains.
S