L’enrôlement des enfants soldats par le Front Polisario continue dans les camps de Tindouf, en Algérie.
Le 04 janvier 2021, l’ONG française « Alliance Internationale pour la Défense des Droits et des Libertés (AIDL) » a publié une déclaration condamnant le recrutement des enfants-soldats par le front Polisario. AIDL a qualifié cet « acte de crime international qui nécessite des poursuites et un suivi international de toutes les personnes impliquées ». Selon les informations, « le mouvement armé du Polisario poursuit son enrôlement massif d’enfants et de mineurs en tant que soldats » afin de combler le vide qui menace la survie de l’entité séparatiste.
En droit international, « tout recrutement d’enfants, leur exploitation et leur implication dans des conflits et des guerres est complètement interdit et criminalisé ». Aussi, l’enrôlement militaire des enfants est-il interdit par toutes les conventions et traités internationaux. Il s’agit de la Charte des Nations Unis, la Charte des Droits de l’Homme, les Pactes internationaux du droit politique, économique et sociale, la Convention sur les Droits de l’Enfant de 1989, les principes Vancouver, les principes de Paris et la Résolution 2602 dans le paragraphe opératif 1.
Ces enfants des camps de Tindouf censés être dans les écoles se retrouvent à manipuler des armes. Ils seraient enrôlés sans le consentement de leurs parents. Plusieurs images et vidéos font état des entrainements que font subir les responsables du Polisario aux enfants sahraouis dans les Camps de Tindouf.
Les enfants sahraouis sont tenus de prendre part à toutes les cérémonies militaires et politiques. Exploités, endoctrinés à la haine du Royaume du Maroc, ils sont forcés à se déplacer vers Cuba. Cette immigration forcée est « une violation grave des clauses du Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, additionnel à la Convention des Nations-Unies contre la criminalité transnationale organisée, d’où la responsabilité civile et pénale des chefs du Polisario et de leurs complices ».
Ces innocents sont envoyés en première ligne pour dissuader l’intervention des forces marocaines.
Le nouvel Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara occidental, l’Italien Staffan de Mistura, s’est rendu, le 15 janvier 2022 aux camps de Tindouf, pour constater la situation des réfugiés sahraouis.
Dans une interview accordée au magazine américain “Newslooks” l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a affirmé que tout cela se passe « sous le regard indifférent du pays hôte, l’Algérie, et au mépris total de la communauté internationale ».
L’Algérie est appelée à assumer sa responsabilité à l’égard des crimes contre les Droits de l’enfant dans les camps de Tindouf.